Comment allier motivation, endurance, sens et plaisir dans le monde de l'entreprise ?
Le bien-être en entreprise pour éviter le turn-over
Dans le monde de l’entreprise d’aujourd’hui, un vrai défi est le turn-over. Afin de séduire les candidats, les entreprises mettent en avant de plus en plus la qualité de vie au travail et l’aspect bien-être en plus des avantages financiers. Les jeunes candidats veulent avoir du plaisir en travaillant, profiter de la vie.
« Je travaille pour vivre VS je vis pour travailler » prend tout son sens.
« Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour dans ta vie ».
Confucius
L'importance de faire les bons choix pour ne pas subir sa vie
Ils ne veulent pas arriver à 50 ans et se demander a quoi a servi leur vie.
Ils veulent tout maintenant.
À une époque, je demandais à mes élèves et à mes clients ce qu’ils auraient aimé faire comme métier… S’ils avaient une baguette magique et que tout était possible ? Photographe, sportif, musicien, journaliste, sage-femme ?...
J’étais surpris de découvrir que souvent, leur métier n’avait pas grande chose à voir avec ce qu’ils auraient aimé faire. Cependant, certains disaient être heureux parce qu'ils faisaient de la musique, des photos, ou ils écrivaient en dehors du travail.
Mais, d’autres subissaient leur vie.
« Pour quelle raison ne faites-vous pas ce qui vous plaît ? »
Les raisons de ce décalage étaient diverses, mais globalement, cela revenait à « On ne gagne pas d’argent avec la musique ou l’écriture », « mon père était médecin, ou ingénieur, et de ce fait, je suis la tradition familiale », « je travaille pour avoir une bonne retraite ».
Et, en effet, il est plus sympa d’avoir les moyens de partir en vacances à Bali qu’à Vesoul !
Qu’est-ce qui fait que je fais ce que je fais ?
Je vous propose d’imaginer un joli voilier qui doit lier Amsterdam à New York. Pour avancer, il a besoin de vent et éventuellement de combustible pour son moteur. Autrement dit, d’une force extérieure, le vent, mais également d’une force intérieure, celle du moteur.
Faisons une liste de ce qui pourrait être, pour un être humain, l’équivalent de la force extérieure, en partant des exemples précédents :
- L’argent ou la peur de manquer (confort matériel).
- « Être applaudi », la valorisation statutaire, sociale. Cela se manifeste sous la forme d’un diplôme, la taille du bureau, la voiture de fonction.
- Les signes de reconnaissance. Nous avons tous besoin d’exister aux yeux de ceux qui comptent pour nous : nos parents, mon entraîneur sportif, mon professeur, etc. J’essaie de leur faire plaisir pour être reconnu et considéré
Ce sont des motivations extrinsèques.
Avant de continuer l’analogie, prenons un peu de hauteur et regardons la vie comme une succession de cycles :
Tout ce qui est vivant suit des cycles. Les planètes, la nature, l’être humain, etc.
Parmi ces cycles, il y a le cycle de l’énergie vitale. Cycle après cycle, notre énergie vitale diminue.
Quand nous sommes jeunes, nous sommes très peu conscients de ces changements. Pour prendre l’exemple, le cycle de la force vitale, elle commence à diminuer à partir de 36 ans.
Le vent gonfle les voiles, mais un peu moins qu’avant ; il est temps de démarrer le moteur pour garder la vitesse de croisière.
De l’extérieur, on pourrait penser que votre bateau a toujours le vent en poupe, mais en réalité, la vitesse de votre embarcation diminue.
L’écart entre ce que je fais dans ma vie et ce que j’aimerais faire commence à se faire ressentir.
Vous avez l’argent, le poste voulu dans la société pour laquelle vous travaillez, la voiture, les diplômes, les vacances de vos rêves, mais vous ressentez intérieurement un tiraillement. Et cela peut se manifester par un manque de motivation, par des crises d’angoisse, des maladies, des accidents ou de la dépression. Une petite voix que vous avez ignorée jusqu’alors vous parle. Vous pouvez choisir de ne pas l’écouter et vous dire que vous pouvez déployer d’autres voiles pour continuer le voyage à la même allure.
Et, c'est en ces eaux-là que l’on va se poser la question :
- Quel est le sens de ma vie ?
- À quoi sert ma vie ?
La petite voix vous invite à allumer le moteur du bateau.
Qu’est-ce qui m’anime véritablement, quel est le combustible de mon moteur ?
Le sens en est un. Le plaisir est le second.
Quand ce que tu fais a du sens pour toi et en plus, tu éprouves du plaisir, le moteur est en pleine puissance, au-delà des âges.
Tu t’épanouis.
Faire et être sont alignés.
La joie, le plaisir, le plein d’énergie sont les indicateurs. Tu participes assurément à un monde meilleur. Tu inspires ton entourage par ton être.